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Modelé comme tant d’autres par de cyclopéens soubresauts, mon destin fut longtemps parallèle à celui de mon illustre frère.
Comme lui j’ai retenti de pieux murmures, puis , au temps long, quand nous fûmes ennemis, des cris d' hommes aux cliquetantes armures , avant d’être paré moi aussi d’une couronne minérale pleine de noblesse …. Au triste destin quant à la mienne…ce qu’il en coûte d’approcher trop près du Soleil
Aujourd’hui , figé dans mon écrin changeant et trompeur,de ma grandeur il ne reste que quelques ruines désolées , des cris d’oiseaux pour égayer ma solitude ,et une pointe de folie.
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